petite présentation rapide, j'ai le net qu'au travail donc je viendrai pas souvent, mais bon comme je remonte un side BMW, j'aurrai surement besoin de petit conseil technique.
pour ce qui veulent en savoir plus sur moi et mes sides par la
http://www.moto-net.com/fullpower.php?messageid=218803
si défois quelqu'un à une jante arriére de 100Gs en 15 suis partant.
merci
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Prez :
Un side-car pour mes 20 ans (c'est un peu long !)
Juste Différent !!
Peut-on tous avoir les mêmes envies ? Peut-on tous rêver des mêmes choses ?
Quand tu décides de rouler en moto, tu t’écartes automatiquement de la masse.
Tu deviens différent. Tu t’éloignes du confort pour te rapprocher de la nature. Tu t’éloignes de la sécurité pour te rapprocher du plaisir. Tu abandonnes le transport commun pour le voyage égoïste.
Pourquoi je vous raconte ça à vous … les motards vous les connaissez bien !
Et pourtant il existe une race de motard, différent du commun des motards.
Une ethnie incomprise et pourtant frère de passion, les side-cariste.
Boa c’est nul, Bou sa tiens pas la route, Beurk c’est pas beau…
Avant de critiquer t’as déjà parlé à un side cariste, t’as déjà fais une balade dans un panier, t’en as déjà piloté un, t’es déjà partie en voyage avec ?? Non, ben mets ta télé de coté, oublie les aprioris, franchi le pas, et juges en par toi même…
Tiens moi par exemple j’ai découvert le Side-car, il y a six ans, j’avais 19 ans à l’époque. Après une déception amoureuse j’ai senti comme un malaise, une envie d’aventure, de voyage…
Moi, jeune routard, il me fallait un Side. Il me fallait un beau Side, pourquoi pas un BMW ? Justement, j’en trouve un à vendre dans un vieux bouquin. "Quoi vous le vendez 70 000 franc !! je le prend cache à 10 000 ! Bon ok je retourne jouer aux Playmobil". Tien dans ce mag de moto de collection il y en à un dans mes prix « vend Dniepr, à remettre en route, pas tourner depuis 10 ans 15000francs ». "Allo ! je suis intéressé par votre annonce, vous habiter ou ? A au Mans !! Ça fait une trotte !! Ben oui j’habite Marseille !! Bon ben j’arrive demain".
Le lendemain me voilà donc dans le train avec mon casque, la combi de pluie, ma caisse à outil et un cheque de banque 30% inférieur au prix demandé. Le type viens me cherché à la gare et après deux heures de négociations me voilà proprio d’un truc Russe qui ne marche pas, que je n’ai jamais conduit, tous ça à 900 bornes de chez moi. Gloups !!
Il est tard déjà, dodo à l’hôtel et retour le lendemain matin dans le garage de l’ancien proprio pour faire démarrer la chose. Cinq heures de bricolages plus tard, ça tourne comme une horloge, mais Russe l’horloge. Un coup de tel à l’assurance et me voilà … … dans la merde !
L’ancien proprio me propose un petit stage d’initiation. Après deux grosses frayeurs en 100 mètres, je sais ce qu’il ne fau pas faire, maintenant c‘est à moi de prendre les commandes ! Non de dieu ! Ça guidonne violant. Impossible de tenir le guidon droit en dessous de 50 km/h, demi tour 100 mètres le stage est terminé. Regloups !!! Je pars en saluant l’ancien proprio avec la tête, les mains solidement cramponnées au guidon. Après deux kilomètres de nationale à bouchonner à 60-70km/h, je m’arrête dans une station service. J’ai la gorge nouée, je suis concentré à fond. Je suis encore à 898 km de chez moi. Pour limiter les guidonnages, je décide de serrer à bloc le roulement de direction, et de faire la pression des pneus. Je regonfle ma roue avant à 2.5 bars. Démarrage c’est inconduisible un vrai rodéo le guidon fais des écarts de 45°. Je décide de le dégonflé à 0.5 bars. Ma direction trace droit et je peu même la desserrer un peu, tant elle aurai rendu jaloux le routier du Salaire de la Peur. Au bout de quelques kilomètres me sentant déjà épuisé, je m’arrête. Et la comme un coureur du Vendée Globe je me demande quesque je fou la, tous seul dans cette fiente à risquer ma vie. En fait c’est surtout le premier virage à droite qui m’a surpris, ainsi que la mémé sur le trottoir dans face que j’ai failli charger dans le panier. Je reprends mes esprits et décide de la joué « doucement mais sûrement » un petit coup de tel à ma mère « je suis en vacances en Vendée, je reviens dans une semaine ne t’inquiète pas ». Cela va me laisser une semaine pour redescendre l’engin.
Et la l’histoire commence vraiment. Parce que avec le Dniepr tu peux aller ou tu veux mais doucement et uniquement par les très petites routes voir les chemins si tu veux te faire plaisir, ou vivre encore un peu.
Il est vrai que le rythme de la vie dite moderne ne correspond pas à un side des années 60. Le mien a deux roues motrices non débrayable, et n’avait pas démarrer depuis une dizaine d’année. Il m’a fallu juste nettoyer : carbus, réservoir, bougies, faire le niveau d’huile, une petite réparation de l’éclairage et Basta. Un coup de nettoyant frein en bombe et voilà comment on réveille une vielle monture de dix ans de repos.
Fin d’après midi, je décide de me trouver un hôtel, direction la Roche sur Yon par l’autoroute. 90-100km/h de vitesse de croisière je suis trankillou les camions…
Enfin trankillou je le dis maintenant, parce qu’avec un Dniepr tu n’as pas besoin de rouler à 200 pour te faire des frayeurs.
Il est 20h, je suis enfin dans un petit hôtel du centre ville.
La journée aura été bien chargée. Seulement une centaine de kilomètres, mais déjà de ci beaux souvenirs : - j’ai évité une voiture qui roulée en marche arrière sur l’autoroute - j’ai failli tuer une mémé d’une crise cardiaque et de me prendre un bus de plein face sur une nationale « et ce toujours grâce à ce fameux virage à droite ».
Il a plu toute la nuit, le side été dehors, donc ?
Attention !! Petite équation à résoudre Dniepr+humidité+pluie= …. ?
Evidemment, problèmes électriques !!
Ce matin tous l’hôtel est à la fenêtre pour admirer ce beau jeune homme « merci » démarrer son drôle d’engin. Et bien sure il refuse de démarrer !!! La honte… prétentieusement je lance " il à souvent du mal à démarrer après la pluie". Il ne me restait plus qu’à trouver la panne, devant les yeux de ces touristes en soif de moqueries. Finalement ce n’est qu’un mauvais contact électrique. Il me faut maintenant déterminer un itinéraire qui n’empruntera que les petites routes.
J’ai du temps mais j’ais pas trop de fric. Donc coup de tel à mon oncle et à quelques ami(e)s, j’ai trouvé un logement à Tonneins (Dpt 47) au foyer de mon oncle et à Toulouse chez les parents d’une ex petite amie de colonie que je n’ai pas revue depuis 5 ans. Bof ! J’ai moins d’ami que je ne le pensais… il est 10h le temps de partir, je me donne comme objectif de tuer mes dernières économies dans un hôtel de Marmande. Je m’arrête faire le plein dans une station service. Une jolie jeune femme me jette des regards (à Marseille on dit elle est intéressée), et malgré mon physique de jeunes puceau, je rends un jolie sourire à cette belle trentenaire, en lui faisant signe d’approcher. " Quelle belle machine c’est quoi ? C’est une BMW de 1950, une machine de collection !! T’es sure ce n’est pas plutôt un Dniepr, j’en ai eu un, je connais !! " Sa réponse me laissa pantois (sur le cul si vous préférez), oh que c’est pas beau de mentir !!
Une deuxième journée donc vraiment réussie plein de rencontre et de belle petite route. Moi qui aime bien discuter avec les gens (certain dise la tchatche) avec le Dniepr c’est cool tu passe 50% de ton temps à roulé et le reste à discuter.
Tiens justement, si on discuté pilotage side ensemble. La conduite est différente d’une moto, très physique surtout au début, je fais très attention en ville, à mes distances de sécurité et aux intersections. Imagine je n’ai pas de frein et les pneus sont très glissants. Aimant le pilotage, je prends beaucoup de plaisir à conduire l’engin, je ne peux m’empêcher d’adopter un rythme soutenu, je joue avec mon corps dans les virages, je tourne sans arriver à faire glisser l’engin, ni à lever le panier, à cause de la peur surtout, et peu être du différentielle. Je ne suis pas encore sure de moi et je fais toujours une petite prière avant chaque virage, vers le 4eme jours cela ira beaucoup mieux, mais comme pour la moto tu le sais bien " Quand tu sens que sa vas, tu termines généralement au tas. "
Ce matin au pied de l’hôtel de Marmande le programme s’annonce light. 30 kilomètres à faire et j’ai RDV à midi à Tonneins au foyer pour personne handicapé ou mon oncle est résident, j’y serai nourri et loger gratuitement.
Arrivé au foyer je découvre l’intérêt des résidents pour le side-car. "Ah table !! " Le repas est copieux et les convives sympathiques. Les demandes de petit tour sont nombreuses et spontanées. Je refuse avec tristesse les propositions à cause de ma non maîtrise de l’engin, dommage je n’aurai plus l’occasion d’emmener mon oncle sur nos route.
Des que j’ai un side un minimum en état je ferrai un Jumbo pour me faire pardonner.
Quézaquo le Jumbo ??
La prochaine foi que tu vois un side cariste demande lui, t’inquiètes il t’expliquera avec plaisir.
Soirée apéro, resto, je suis simplement content d’être la.
Vive le voyage !
Dur dur ce matin, il ne me reste plus qu’à rassemblé le sang que j’ai dans l’alcool, pour remettre en route mon organe cérébrale. Et puis la motivation me revient vite. Ce soir dodo chez Aurélie (la copine de colo). Une double excitation m’anime, comment est elle devenue ? Vais je pouvoir la… ? Je me reconcentre il ne me reste que 150 bornes jusqu’à Toulouse. Arrivée chez elle surprise, elle est toujours très charmante, voir plus !! je propose à sa mère dépressive de l’emmener chez le coiffeur en side. Je n’ai pas de casque pour elle, pas grave de toute façon je lui ai dis que ce n’était pas obligatoire. Bon je sais c’est pas beau de mentir !
C’est la première foi que j’ai un passager. Je profite du poids de la guenon (le singe) et de son ignorance pour hausser le rythme. Me voilà donc dans le centre de Toulouse en glisse dans les ronds points avec Maïté comme copilote. Arrêt devant son coiffeur, la frime devant les autres vielles dames. Elle a le sourire jusqu’aux oreilles. Moi je suis simplement content d’être vivant et de ne pas m’être fais arrêter. Le soir au repas la mère est heureuse (plutôt décoincé du cul), je suis accepter par la famille et invité à revenir, mais pas à dormir dans la chambre d’Aurélie, Dommage !!
Me voilà à la recherche d’un nouvel hébergement pour ce soir. Direction Millau ou une dizaine de millier de personnes ont fêté il y a quelques jours le démontage du Mac Do et leurs soutient à un certain José Bové. J’y trouverai peu être quelques Alter mondialistes ou Anti malbouffe, qui pourront sûrement me prêter de quoi dormir (je suis très optimiste comme garçon). Il n’y a que 200 kilométres jusqu’à Millau.
Facile… j’emprunte la d999 jusqu’à "la descente au enfer", juste avant St Sernin sur Rance, la descente fait une quinzaine de bornes, c’est très pentu, avec de belles épingles, un beau ravin et des voitures qui vont vite, trop vite pour moi.
J’arrive en bas, je suis vivant … et mort de fatigue.
Premier bar je m’arrête. J’y reste deux heures. Je suis en mode survie. Je me suis fais de grosse frayeurs (grosses comme des camions), le side n’est pas en super état de marche, et petit détail, je viens de me rendre compte que je n’ai pas envoyé le fax à l’assurance, cela fait 5 jours que je roule donc, sans assurance !!!
Plus du tout fier je fais un petit tour de ma machine garé devant le bar.
Après cinq jours de roulage « et dix au fond d’une grange) le Dniepr n’a plus de frein arrière à cause de la fuite d’huile au pont, le câble de frein du panier est gripper, le frein avant quand à lui est peu efficace, brutal, et occasionne de nombreux blocage.
Les pneus d’origine avec bande de roulement carré sont très très glissants,
J’ai en plus les rayons de ma roue arrière qui se cassent l’un après l’autre.
Malgré tout je suis relativement contant d’être arrivé jusque la, avec un minimum de réparation, sans même avoir vidangé le moteur. Le side file à un bon 90 de vitesse de croisière en ligne droite, Quand même !
J’ai de nouveau le sourire, je peu repartir. Et pour l’assurance ? Ben il n’y à qu’a ne plus y pensé !!
Arriver à Millau pas l’ombre d’un Babacool. Je décide de visiter le centre ville à pied. Je repère une séduisante jeune fille avec un gros sac à dos et un look d’autostoppeuse. Je l’accoste et lui demande si elle ne connaît pas un coin pour dormir. Elle m’indique des campings, mais je n’ais ni tentes, ni duvet de toute façon je n’ai plus d’argent. Je lui demande elle va ou ? " Une soirée dans un bled pas loin, à Lanuejol. J’y vais moi aussi je te jure" Elle n’y croit pas un mot. "je descend à Marseille et j’y passe. Ce n’est pas la route pour aller à Marseille" Je lui explique l’histoire du side, et l’itinéraire écris sur une feuille glisser dans ma sacoche de réservoir. Elle sourie mais hésite à me croire. Je lui propose un marché " si je ne t’ai pas mentie tu m’invite à ta soirée" elle me suit jusqu’au Side et constate "t’es complètement jobastre, tu fais quoi sur un engin pareille. Bon ok pour la soirée mais pas d’assurance d’hébergement" . Après son refus de l’accompagner, le RDV est pris dans trois heures, à la grande fête annuelle du village de l’Anuejol. Il est maintenant l’heure du RDV et je suis… en panne d’essence dans les gorges de la Dourbie. Une gentille mémé me prend en stop, m’amène jusqu’à Millau (10 bornes de virages), je fais le plein d’une bouteille de 2 litres, elle me ramène jusqu’au side le tout à 9h du soir. Je vous passe tous les détails, retour à Millau, plein du side. J’ai donc deux heures de retard. J’arrive à ma soirée, une bonne soirée de village, je bois un coup, une fille me fait coucou. Mince j’avais presque oublié que j’avais RDV. Je suis entouré de potes d’un soir, cool !! Il reste encore de l’alcool mais le soleil ne vas pas tarder à ce montrer, c’est l’heure de partir. Me voilà à l’agonie complet, à l’aspi de cette vielle BX, piloté par quatre jeunes en pleine folie et tout ça en pleine nuit. Soulagement !! Je me retrouve dans le lit de mon autostoppeuse surexcité, moi je suis un peu fatigué quand même, et puis j’ai pris assez de risque aujourd’hui, pas de rapport non protégé. Je décide de dormir, ça tombe bien je dors déjà.
Il est 10 h, j’ai dormis 4 heures, je m’habille silencieusement et m’échappe de ce squat fermier sans eau chaude. Je suis cassé et d’après mes calculs il ne me reste plus beaucoup de sous, juste assez pour l’essence. Mmh quel bonheur, le soleil, les paysages, le rythme paisible, je glisse sur ce monde qui est le mien, enfin le votre plutôt…
Malheureusement pour moi, plus je me promène sur votre terre plus je la trouve belle,
Malheureusement pour moi, plus je discute avec l’un d’entre vous plus je vous devine bon,
Expliqué moi ce qui vous pousse à déséquilibrer votre jolie environnement,
Expliqué moi ce qui vous pousse à négliger votre généreux voisin,
CRAC !!! GGGRRRRHHHH !!! Coquin de sort !!! Me voilà en travers complet. A force d’observer le nombril des autres, j’en ais presque oublié de regarder ma route. La dure réalité me rappelle que je suis moi aussi un gens « petite certes », et qu’il me faut revenir les pieds sur terre. C’est d’ailleurs à pied que je me lance à la recherche d’un cric pour mettre ma fière roue de secours à la place de ma jante expulseuse de rayons. Un motard fait demi tour et viens me voir. Je lui pose mon problème avec ironie, "j’ai une roue de secours, mais vas soulever un side qui fait 300 kilos". Deux minutes plus tard il revient avec un cric et une invitation pour déjeuner chez lui. Cool ! je tombe dans une famille de syndicaliste, on parle CGT et parti communiste. Je passe mon après midi au bord de la piscine avec les deux filles bien roulé de mon dépanneur. Ça bronze, ça discute, ça fume…l’insouciance du voyageur… je dois déjà reprendre la route… tout Frit-Confit ! Évidemment !! … l’angoisse du voyageur !! Je suis à 50 bornes de Nîmes, je n’ai plus d’argent. Il est 17 heures, J’attaque l’ultime étape jusqu’à ma belle ville d’Aubagne. Enfin avec le recul je me rends compte que ce n’était que le début, l’étape ultime arrivera elle peu être au détour d’un virage, mais pour le moment il est l’heure pour moi de préparer ma nouvelle monture, une rustique 125 qui m’a déjà menée à travers les pistes Marocaines, et qui devra me mené en Libye bientôt…………………………………………
Pour ce qui serait choqué par certain passage dite vous que ce n'est qu'un roman(histoire inventée), pour les autres, une vrai balade d'un jeuno un peu perdu dans ce monde de "grand gentil".
PS: Fumer ça pue, et boire ça rend saoul.
Posté par banzai.
C'est long à Lire, mais c'est du vécu, et nous on aime bien partargé notre vie de motard ou de side-cariste
Shoubie MODOE en second 
Qui parle de taf 
Woaaaa le décalage Horaire de la Franche Comté à La Loire, impréssionnant 
